L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Une nouvelle fintech, d’origine suédoise, se lance en France et en Europe ce mardi, et propose des services bancaires aux e-commerçants. Juni, créée à Göteborg en 2020, propose dans son package un compte, de cartes de crédit Visa et Mastercard physiques et virtuelles, et un dispositif de cashback de 1% sur les transactions réalisées avec les cartes. Sa plateforme s’intègre avec Google Ads et avec des outils de paiement comme Stripe et PayPal. Juni propose d’ouvrir des comptes en livre sterling, en euro et en dollar. Elle se rémunère sur les transactions en devises étrangères et les commissions interbancaires. Les fonds des comptes en euro sont déposés à la Banque de Lituanie, et les Iban sont enregistrés en Estonie. En France, Juni peut s’intégrer «avec plus d’une centaine de banques dont la Société Générale, le Crédit Agricole et BNP Paribas», précise le communiqué. La fintech a levé 76 millions de dollars (70 millions d’euros) depuis sa création, notamment auprès de DST Global, EQT, Felix Capital et Cherry Ventures.
Une nouvelle fintech, d’origine suédoise, se lance en France et en Europe ce mardi, et propose des services bancaires aux e-commerçants. Juni, créée à Göteborg en 2020, propose dans sun package un compte, de cartes de crédit Visa et Mastercard physiques et virtuelles, et d’un dispositif de cashback de 1% sur les transactions réalisées avec les cartes.
Guichet unique. Constituer un espace collaboratif permettant les échanges entre l’industrie et les autorités publiques européennes pour favoriser l’innovation et contribuer à un marché unique de la finance numérique, voilà l’objectif de la nouvelle plateforme européenne de finance digitale (EU Digital Finance Platform) de la Commission européenne. Le site propose son Observatoire de la finance numérique, une cartographie interactive des fintechs européennes, et un accès aux superviseurs nationaux et aux autres superviseurs dans le cadre d’expérimentations transfrontières. Il comprend des informations sur les dossiers d’agrément et sur les travaux du Forum européen pour les facilitateurs de l’innovation, le groupe d’échange des régulateurs financiers européens.
En offrant des services qui facilitent la vie des entrepreneurs, les deux établissements comptent fidéliser cette clientèle par ailleurs sollicitée par les néobanques.
Trois ans après z15, voici z16, la nouvelle plateforme d’IBM sera disponible le 31 mai. Elle intègre le processeur Telum d’IBM qui comprend un accélérateur d’intelligence artificielle et permet ainsi un traitement de 300 milliards d’opérations par jour. Cette performance accrue servira à traiter des modèles d’intelligence artificielle en particulier dans le secteur financier pour la lutte contre la fraude. IBM modernise ainsi son Mainframe, qui est au cœur des systèmes d’information de nombreuses banques, dont 45 des 50 premiers établissements mondiaux. En combinant la performance du matériel et du logiciel, l’Américain compte réaliser un saut significatif qui permettra aux banques, notamment, de détecter la quasi-totalité de la fraude grâce à l’exécution de modèles d’intelligence artificielle en temps réel, puisque la latence n’est que d’une milliseconde. IBM considère même que, grâce au chiffrement systématique et à l’informatique confidentielle (de haute sécurité), la plateforme z16 sera en mesure de protéger les systèmes d’information contre les attaques quantiques.
Trois ans après z15, voici z16, la nouvelle plateforme d’IBM sera disponible le 31 mai. Elle intègre le processeur Telum d’IBM qui comprend un accélérateur d’intelligence artificielle et permet ainsi un traitement de 300 milliards d’opérations par jour. Cette performance accrue servira à traiter des modèles d’intelligence artificielle en particulier dans le secteur financier pour la lutte contre la fraude. IBM modernise ainsi son Mainframe, qui est au cœur des systèmes d’information de nombreuses banques, dont 45 des 50 premiers établissements mondiaux. En combinant la performance du matériel et du logiciel, l’Américain compte réaliser un saut significatif qui permettra aux banques, notamment, de détecter la quasi-totalité de la fraude grâce à l’exécution de modèles d’intelligence artificielle en temps réel, puisque la latence n’est que d’une milliseconde. IBM considère même que, grâce au chiffrement systématique et à l’informatique confidentielle (de haute sécurité), la plateforme z16 sera en mesure de protéger les systèmes d’information contre les attaques quantiques.
D’après Bloomberg, le géant de la technologie travaillerait à une nouvelle structure, entièrement internalisée, pour ses offres de paiement et de services financiers.
Citoyen. La Banque Postale Consumer Finance se lance dans le paiement fractionné et différé avec une nouvelle filiale baptisée Django. Son objectif ? Diffuser auprès des e-commerçants un ensemble de facilités de paiement « citoyen », c’est-à-dire conforme à son positionnement contre les risques de surendettement adopté il y a dix ans lors de sa création. Paiement en deux, trois ou quatre fois, ou bien à quinze jours, trente jours ou quarante-cinq jours, pour un montant maximal de 6.000 euros d’achat, l’offre se veut à la fois facile à intégrer pour les marchands et facile à utiliser pour les consommateurs. La Banque Postale Consumer Finance estime pouvoir accepter 95 % des candidats au Buy now pay later (BNPL). Actuellement en test auprès d’une dizaine de commerçants, Django fonctionne grâce à Stripe, en tant que prestataire de services de paiement, et à Pledg pour le scoring en remplacement d’Alma, qui a souhaité préserver son propre modèle opérationnel.
Vitesse. La présidence française de l’Union européenne avance au pas de charge sur ses travaux prioritaires : le Digital Markets Act (DMA), présenté il y a 18 mois seulement, a été adopté le 24 mars à l’issue d’un trilogue express et intense. Ce texte a pour objet d’obliger les grandes plateformes incontournables dans l’accès aux services numériques à s’ouvrir à la concurrence, à laisser le choix aux consommateurs et à permettre à des fournisseurs plus petits d’accéder aux marchés. Dans le domaine du paiement, le DMA devrait ainsi obliger Apple à donner accès aux fournisseurs de paiement tiers à son antenne NFC (near field communication) pour permettre le paiement mobile autrement que via ApplePay. En cas d’infraction, le DMA prévoit des sanctions financières allant jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires et jusqu’à 20 % en cas de récidive. Le niveau des sanctions a été élevé pour éviter que ces grandes plateformes ne préfèrent payer une amende plutôt que de se plier à la règle, comme l’a fait Apple face à l’autorité de la concurrence néerlandaise sur ce dossier particulier.
Goldman Sachs Asset Management a annoncé, mardi, l’acquisition, pour un montant non dévoilé, de NextCapital, une fintech basée à Chicago, qui utilise des «robots-conseillers» pour fournir aux entreprises américaines des solutions destinées aux fonds de pension de leurs salariés. La transaction, qui devrait être bouclée au second semestre 2022, permettra à la filiale de la banque américaine de diversifier son activité en lui apportant un flux de revenus plus régulier que ceux qui proviennent du trading.
Une intégration européenne au milieu du gué, c’est ce que les acteurs des paiements ont présenté hier lors d’une conférence organisée par le France Payments Forum.
Intervenant sur le sujet de la confiance numérique lors d’une conférence organisée par la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, le journaliste Frédéric Filloux est revenu sur le fonctionnement de Facebook (Meta, désormais), décriant les travers fondamentaux de ce réseau social : « Facebook est la boîte la plus perverse au monde, il n’y a pas plus dangereux que cette entreprise au monde ! » Un cri du cœur pour cet observateur avisé des nouvelles technologies qui a rappelé que les algorithmes présidant à la diffusion des messages favorisent les plus outranciers aux dépens des interventions modérées ou raisonnables. Selon lui, le réseau social est irréformable dans la mesure où forcer Facebook à modérer davantage ses contenus reviendrait à briser son modèle économique. Frédéric Filloux se montre également sévère avec les médias traditionnels qui se sont largement trompés en croyant utiliser Facebook et les autres réseaux sociaux comme canal de distribution.