Mercredi à Bruxelles, Paris s’est retourné contre ce projet visant à forcer les grandes entreprises à combattre les atteintes aux droits humains et à l’environnement sur l’ensemble de leurs chaînes d’activité. Son existence est désormais sévèrement menacée.
La société de gestion s’appuie sur le TPM Blue Associates pour distribuer son fonds Japan ESG Equity Fund auprès des investisseurs institutionnels et des clients fortunés en France.
Vanguard, BlackRock, et State Street se retrouvent en tête de la liste de 28 grandes entreprises financières qui n’ont publié aucune politique sur la déforestation depuis 2014, selon les données de Forest500.
La fondation s’appuie sur quatre outils existants pour cartographier les impacts et les dépendances à la biodiversité des entreprises de l’indice MSCI All Country World et leurs chaînes de valeur.
Que ce soit dans ses formes publiques (résolutions, confrontation dans les médias) ou via un dialogue privé avec les dirigeants d’entreprise (1), l’engagement actionnarial est depuis longtemps un levier d’action clé des investisseurs ISR (investissement socialement responsable). Cependant, les résolutions sur des sujets sociaux et environnementaux obtiennent souvent des scores faibles et sont rarement adoptées. Et aux Etats-Unis, celles concernant des sujets ESG étant généralement non engageantes (non-binding), un score élevé n’a pas non plus forcément d’impact important sur le comportement de l’entreprise. Les dialogues privés entre activistes et dirigeants seraient en fait les plus efficaces pour influencer le comportement d’une entreprise. De manière générale, les recherches montrent un effet plutôt positif de l’engagement sur la performance ESG des sociétés ciblées. Les années récentes sont d’ailleurs marquées par une forte augmentation du nombre de résolutions sur des sujets climat.
L’Europe met la dernière main à la réglementation de ses agences de notation extra-financière. Salué sur le fond, le texte sur l'accord provisoire reste néanmoins contesté sur divers points par les acteurs paneuropéens.
Gilles Guez et Julie Fardoux, respectivement directeur général et responsable de la stratégie ESG de BFT Investment Managers - société de gestion affiliée à Amundi -, reviennent pour L'Agefi sur le renouveau des fonds monétaires, les ambitions de BFT IM sur la thématique d'investissement France ainsi que son développement en matière de décarbonation des portefeuilles.
Cyrielle Chatelain, présidente du groupe parlementaire écologiste au sein de la Nupes, apporte des précisions sur la proposition de loi, déposée le 20 février, qui demande l’inscription d’objectifs de réduction d'actifs fossiles en portefeuille dans la législation.
Deux de ses chercheurs ont publié un article pour démontrer que les méthodologies de construction des ETF ESG ont une forte incidence sur la performance.
Un groupe de 22 députés a présenté, mardi 20 février, une proposition de loi visant à « protéger les Français des risques climatiques et financiers associés aux investissements dans les énergies fossiles ».
Le dispositif de recherche académique, présidé par Bertrand Badré, sera chargé de produire des modèles et des outils nouveaux permettant aux acteurs financiers de répondre aux objectifs de l’Accord de Paris.
D'après la cinquième édition du Morgan Stanley Sustainable Signals: Individual Investor survey, ce type de placements intéresse de plus en plus. 54% des personnes interrogées ont vu leur intérêt croître avec des attentes de performances supérieures.
Diane Roissard, ex-référente biodiversité de la filiale de gestion d’actifs de La Banque Postale LBPAM, a rejoint la coalition d’investisseurs Finance for Biodiversity. L’intéressée a annoncé sur le réseau social LinkedIn qu’elle y occupera les fonctions de responsable de l’engagement et des données et qu’elle va déménager à Perth dans l’ouest de l’Australie. La coalition compte 163 institutions financières parmi ses membres.