Les sociétés de private equity songent de plus en plus à relier leur rémunération aux sujets environnementaux, sociaux et de gouvernance, rapporte le Wall Street Journal. Ces efforts, qui sont plus avancés en Europe qu’aux Etats-Unis, représenteraient un changement radical dans la manière dont les gérants de private equity sont payés. Habituellement, ils perçoivent 20 % des bénéfices lorsqu’un investissement est vendu. Par exemple, Future Business Partnership lie le paiement de sa rémunération à l'évaluation d’impact B, une mesure ESG liée aux objectifs de développement durable des Nations unies. L'établissement d’un lien entre les performances ESG et la rémunération se heurte toutefois à l’absence de normes convenues pour mesurer les effets des investissements.
DWS a recruté Frank Engels en tant que responsable mondial de l’obligataire. L’intéressé rejoint la société après avoir travaillé pour Union Investment, où il pilotait la gestion de portefeuille de la société de gestion allemande, qui compte environ 300 employés et plus de 300 milliards d’euros d’actifs sous gestion, ainsi que la division Multi Asset depuis janvier 2018. Il a également été président du comité d’Union Investment. Joern Wasmund, précédemment responsable mondial obligataire, assumera la responsabilité globale de la plateforme d’investissement de DWS en Europe en tant que responsable des investissements pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Dans leurs fonctions, Frank Engels et Joern Wasmund seront rattachés à Stefan Kreuzkamp, chef de la division des investissements, directeur de la gestion et membre de la direction du groupe DWS. Ils prendront leurs fonctions le 1er octobre 2021. L’activité mondiale de DWS sur le segment Fixed Income compte plus de 290 milliards d’euros d’actifs et plus de 150 employés à Francfort, New York et Hong Kong. Chez Union Investment, Frank Engels sera remplacé par Andreas Köster, qui était dernièrement responsable de la gestion pour l’allocation d’actifs mondiale au sein d’UBS Global Wealth Management.
Les sociétés de gestion Azimut et Muzinich & Co SGR ont levé 147,5 millions d’euros pour le fonds AZ Eltif Capital Solutions qu’elles ont lancé ensemble. AZ Eltif Capital Solutions a été conçu par la plate-forme de gestion luxembourgeoise d’Azimut Investments. La gestion du fonds est déléguée à Muzinich & Co SGR, la société de gestion italienne du groupe américain. AZ Eltif Capital Solutions est un fonds de dette privée qui vise à soutenir les entreprises italiennes mises en difficulté par le Covid-19. Il est accessible aux investisseurs particuliers et est éligible au PIR alternatif, qui offre des avantages fiscaux.
Autrefois considéré avant tout comme l’apanage des millennials déterminés à changer le monde, l'investissement responsable attire aujourd’hui un nombre croissant d’investisseurs aux motivations très diverses.
Credit Suisse était peut-être au courant des difficultés de Greensill, depuis longtemps. Selon Bloomberg, la société Liberty Commodities, détenue par l’industriel indien Sanjeev Gupta à l’origine de la faillite de l’affactureur, était placée sur une liste noire au sein du département de financement de négoce de matières premières, dès 2016. Des experts internes de ce métier avaient fait parts de soupçons concernant certaines transactions de la société. Un autre département, celui du crédit, avait également sonné l’alarme, en 2018, suite à l’obtention d’un prêt par Liberty Commodities via plusieurs fonds de placements communs. En cause, cette fois-ci, une question de conformité. Credit Suisse coupe les ponts avec Soft Bank La deuxième banque helvétique aurait par ailleurs cessé toute nouvelle activité avec le conglomérat japonais Softbank, a appris Bloomberg. Cette décision s’inscrit dans un cadre plus large de revue des risques demandée par le nouveau président António Horta-Osório. Softbank est un investisseur dans Greensill, qui n’a pas hésité à promouvoir l’affactureur en public. Credit Suisse possédait pour 8 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros) d’actions Softbank comme collatéral en 2020, a relevé Bloomberg.
Depuis ce jeudi, les entreprises françaises peuvent publier sur un site Internet lancé par le ministère de l’Economie, sur la base du volontariat, leurs données de performance environnementale, sociale et de bonne gouvernance (ESG). Cette plateforme, baptisée Impact, est ouverte à toutes les entreprises, de la TPE au groupe du CAC 40. Impact a été co-conçue avec une centaine d’entreprises. L’ensemble des indicateurs déposés par les entreprises seront rendus publics dans les semaines à venir. Impact sera progressivement améliorée. Selon Bercy, cette plateforme permettra aux entreprises françaises d’anticiper la future régulation européenne sur le reporting durable.
Tikehau Capital renforce les relations entre deux de ses filiales. La plateforme spécialisée dans l’investissement immobilier Homunity Patrimoine vient en effet de signer un partenariat de distribution avec la société de gestion d’actifs immobiliers et financiers Sofidy. Deux véhicules seront désormais disponibles sur homunity.com : Immorente et Efimmo.
Depuis ce jeudi 27 mai, les entreprises françaises ont la possibilité de publier sur un site internet lancé par le ministère de l’Economie de renseigner sur la base du volontariat leurs données de performance environnementale, sociale et de bonne gouvernance (ESG). Cette plateforme, baptisée Impact, est ouverte à toutes les entreprises, de la TPE au groupe du CAC 40.
Total présente demain en AG une résolution climat. Mathieu Soulas, senior vice president strategy & climate, explique sa stratégie sur cette question critique.
Shell doit réduire ses émissions de CO2 de 45% d’ici fin 2030, a décidé mercredi un tribunal néerlandais qui rendait son verdict dans une action lancée par un collectif d’ONG environnementales. Ce jugement pourrait faire jurisprudence devant des tribunaux partout dans le monde où des revendications similaires se multiplient.
La banque privée suisse Julius Baer a présenté ce 19 mai quelques chiffres financiers intermédiaires à fin avril. Elle a notamment mentionné que ses encours sous gestion s'élevaient désormais à 470 milliards de francs suisses (427 milliards d’euros), en hausse de 8% sur un an. Cette hausse a été alimentée par une collecte nette annualisée sur ces quatre mois de 4%.
Fideuram – Intesa Sanpaolo Private Banking a enregistré une collecte nette de 2,7 milliards d’euros pour sa gestion d’actifs au premier trimestre 2021, en forte amélioration par rapport à la décollecte de 600 millions des trois premiers mois de 2020. L’activité commerciale dans son ensemble (intégrant les encours administrés) collecte 1,7 milliard d’euros. Les encours sous administration ont atteint un nouveau record à 264,1 milliards d’euros fin mars, en hausse de 3 % par rapport au début de l’année et de 18 % sur un an. Les encours sous gestion représentent 180 milliards d’euros. Le bénéfice net consolidé est ressorti à 405 millions d’euros, en hausse de 82 % sur un an. Le coefficient d’exploitation s’établit à 27 %, en baisse de 2 points sur un an.
Credit Suisse vient de réaliser plusieurs nominations et recrutements pour son département de gestion de fortune en Asie du Nord, qui recouvre la Chine, Hong Kong, et Taïwan, a appris Finews, sur la base d’un document interne. La direction de la banque privée a été confiée à Keng Cheong Lock, qui travaille pour Credit Suisse depuis 14 ans. La firme suisse a également recruté comme chef d'équipe Terence Seah, qui arrive de la banque privée d’UOB, et comme responsables de relations Harry Chen, en provenance de Julius Baer, et Maggie Ma, qui vient d’UBS. Ces trois collaborateurs seront basés à Singapour. Sur le bureau de Hong Kong, Credit Suisse accueille Ray Chun, un ex-Citibank, comme responsable de relations pour le marché chinois, Thomas So, jusqu’ici conseiller en investissement senior chez BNP Paribas, et Wilson Chan, actuellement consultant chez Pictet, vont diriger une équipe de conseil en investissement. Par ailleurs, Thomas Ang, le directeur des services de family office pour l’Asie-Pacifique, va être relocalisé à Singapour. Il travaillait jusqu’ici à Hong Kong. Il s’est notamment vu confier le développement d’une plateforme de services de planification patrimoniale. Il sera accompagné par Jennie Lau, qui vient d'être recrutée. Elle était jusqu’ici conseillère juridique senior chez Chow Tai Fook Enterprises.
La Securities and Exchange Commission (SEC) envisage de proposer une règle exigeant que les entreprises cotées diffusent une plus large série de données sur leurs salariés dans le cadre de son intensification des divulgations ESG. Son nouveau président, Gary Gensler, a déclaré jeudi que «les investisseurs veulent de plus en plus comprendre les informations sur (...) l’une des composantes les plus critiques des entreprises, leur main d’œuvre». Ces divulgations pourraient inclure des données sur des questions telles que la diversité, les travailleurs à temps partiel par rapport aux travailleurs à temps plein, et le «turnover» du personnel, selon les lobbyings qui ont fait pression pour ces nouvelles règles.
La banque annoncera lors de son assemblée générale du 18 mai un nouveau point d’étape sur son objectif zéro carbone, pour les hydrocarbures conventionnels.