Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La Chine va prendre davantage de mesures en faveur de l’investissement privé, a déclaré vendredi l’organe de planification du pays, au moment où Pékin restreint les velléités d’expansion internationales de ses entreprises. Le gouvernement va simplifier les procédures d’autorisation des investissements pour les entreprises privées et garantir des «retours sur investissement raisonnables» dans le cadre de partenariats publics/privés, destinés à drainer des fonds vers les projets d’infrastructures et de services publics, a déclaré Meng Wei, une porte-parole de la Commission nationale pour le développement et la réforme (CNDR). Les établissements financiers n’auront pas le droit d’imposer certaines conditions de prêts, et les autorités locales seront encouragées à créer des fonds pour aider ces entreprises à couvrir les risques de crédit, a ajouté Meng Wei.
La Chine, qui pourrait faire face à une baisse de l’investissement étranger cette année, veut s’ouvrir davantage aux investisseurs internationaux et s’est engagée à prendre des mesures pour mieux protéger la propriété intellectuelle. Un document publié hier sur le site du Conseil d’Etat indique que davantage de secteurs seront ouverts aux investisseurs étrangers, notamment la production de véhicules électriques et hybrides, la construction navale, la maintenance aérienne et le transport ferroviaire de voyageurs. Le Conseil d’Etat a également réitéré que les secteurs de la banque, de l’assurance et de la Bourse seraient davantage ouverts aux investissements étrangers, ajoutant qu’un calendrier ferme pour ces changements serait fixé.
L'économie chinoise a montré des signes de ralentissement en juillet en dépit d’indicateurs d’activité toujours solides, sur fond de taux de crédit à la hausse et de ralentissement du marché immobilier. La production industrielle de la Chine a progressé de 6,4% en juillet sur un an, son rythme le plus faible depuis janvier, selon les statistiques officielles publiées lundi. L’investissement en actifs immobilisés a, lui, augmenté de 8,3% au cours des sept premiers mois de l’année en Chine par rapport à la même période en 2016, en deçà également des anticipations. Quant aux ventes au détail, elles se sont redressées de 10,4% le mois dernier en Chine par rapport à juillet 2016, un rythme inférieur à la hausse de 10,8% anticipée par les analystes.
Les perspectives de croissance de la Chine à court terme se sont améliorées mais le risque d’un ajustement marqué à moyen terme a augmenté en raison de la dépendance de l'économie aux soutiens publics et d’une expansion du crédit qui pourrait devenir «dangereuse», a déclaré hier le Fonds monétaire international (FMI). Dans son évaluation annuelle de l'économie chinoise, l’organisation a revu à la hausse sa prévision de croissance annuelle pour la période 2018-2020, à 6,4% contre 6,0% auparavant, mais souligne la trajectoire insoutenable de la croissance du crédit et «implique des risques croissants d’un ajustement brutal et/ou d’un ralentissement marqué de la croissance». «L’impératif politique clé est le remplacement des objectifs de croissance chiffrés précis par un engagement à réaliser des réformes qui permettent d’atteindre la trajectoire de croissance soutenable la plus rapide», estime ainsi le FMI.
Le conglomérat chinois a rendu public son tour de table, mais les deux principaux actionnaires sont des organisations caritatives qui dépendent de lui.
Tirant les leçons de l’été 2015, la Banque Populaire de Chine a injecté 730 milliards de yuans depuis huit jours pour faire face aux tombées sur le marché monétaire.
Ce sont quelque 40 milliards de yuans que la Banque Populaire de Chine a injectés dans le système vendredi par le biais de ses opérations de reverse repo pour faire face à une hausse de la demande portée par les versements d’impôts et de dividendes. Le montant total des injections de la PBoC a atteint 510 milliards de yuans (environ 65 milliards d’euros) au cours de la semaine écoulée, le plus élevé depuis environ 6 mois, alors que le taux de refinancement au jour le jour s’est légèrement tendu de 21 pb à un niveau de 2,81%, le plus élevé depuis le 22 juin.
Ce sont quelque 40 milliards de yuans que la Banque Populaire de Chine a injectés dans le système ce matin par le biais de ses opérations de reverse repo pour faire face à une hausse de la demande portée par les versements d’impôts et de dividendes. Le montant total des injections de la PBoC a atteint 510 milliards de yuans (environ 65 milliards d’euros) au cours de cette semaine, le plus élevé depuis environ 6 mois, alors que le taux de refinancement au jour le jour s’est légèrement tendu de 21 pb à un niveau de 2,81%, le plus élevé depuis le 22 juin. Les autorités de régulation chinoise auraient en outre réclamé aux banques du pays de baisser le taux offert par les produits de gestion de fortune pour en limiter l’attrait auprès des particuliers.
Malgré le projet de réforme dévoilé ce week-end visant à mieux surveiller le secteur financier, la PBOC semble avoir relâché la pression depuis début juin.
L'économie chinoise a progressé à un rythme plus rapide qu’attendu au deuxième trimestre de 6,9% sur un an, stable par rapport aux trois premiers mois de l’année et nettement supérieur à l’objectif d’environ 6,5% affiché par les autorités chinoises pour l’ensemble de l’année, selon les données publiées ce matin par le Bureau national de la statistique. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient une croissance du PIB de 6,8% sur la période.
Dans un article intitulé «le taux de change continue d’évoluer vers une stabilisation à son niveau d’équilibre» et publié dans journal Financial News dirigé la Banque Populaire de Chine (PBoC), cette dernière indique qu’une amélioration du fonctionnement du marché des changes en Chine nécessite un élargissement du nombre d’acteurs, une réduction de l’intervention de l’Etat, de nouveaux outils de trading, ainsi qu’un élargissement de la banque de fluctuation du yuan, qui est actuellement de 2%. La PBoC avait déjà fait un pas en ce sens récemment en modifiant le calcul du fixing quotidien du taux de change du yuan pour y introduire un facteur contracyclique.
Dans un article intitulé « le taux de change continue d’évoluer vers une stabilisation à son niveau d’équilibre » et publié dans journal Financial News dirigé la Banque Populaire de Chine (PBoC), cette dernière indique qu’une amélioration du fonctionnement du marché des changes en Chine nécessite un élargissement du nombre d’acteurs, une réduction de l’intervention de l’Etat, de nouveaux outils de trading, ainsi qu’un élargissement de la banque de fluctuation du yuan, qui est actuellement de 2%. La PBoC avait déjà fait un pas en ce sens récemment en modifiant le calcul du fixing quotidien du taux de change du yuan pour y introduire un facteur contracyclique.
Plus d’un an et demi après la signature d’un accord en vue de prendre une participation majoritaire dans une coentreprise chinoise, HSBC a obtenu l’aval de l’autorité chinoise de régulation des marchés financiers. Le régulateur a donné son feu vert à la création d’une joint-venture par HSBC et l'établissement financier public Qianhai Financial Holdings, a indiqué vendredi la banque britannique. HSBC avait initialement annoncé la transaction en novembre 2015. Cet accord, qui est le premier de ce type, pourrait permettre à HSBC de mener des activités de titres et de banque d’investissement en Chine continentale. Actuellement, les banques d’investissement étrangères ne peuvent détenir que 49% au maximum d’une joint-venture chinoise.
La Banque centrale chinoise (PBOC) et la Hong-Kong Monetary Authority ont confirmé hier le lancement ce jour du China Hong-Kong Bond Connect, devant permettre l’accès aux investisseurs étrangers au marché obligataire domestique chinois de 10.000 milliards de dollars via la Bourse de Hong-Kong. La date choisie est symbolique, marquant les 20 ans de la rétrocession de la ville à la Chine par les Britanniques.
Plus d’un an et demi après la signature d’un accord en vue de prendre une participation majoritaire dans une coentreprise chinoise, HSBC a obtenu l’aval de l’autorité chinoise de régulation des marchés financiers. Le régulateur a donné son feu vert à la création d’une joint-venture par HSBC et l'établissement financier public Qianhai Financial Holdings, a indiqué vendredi la banque britannique. HSBC avait initialement annoncé la transaction en novembre 2015. Cet accord, qui est le premier de ce type, pourrait permettre à HSBC de mener des activités de titres et de banque d’investissement en Chine continentale. Actuellement, les banques d’investissement étrangères ne peuvent détenir que 49% au maximum d’une joint-venture chinoise.
La hausse de l’activité dans le secteur manufacturier chinois a connu une accélération inattendue en juin, pour évoluer à son rythme le plus soutenu en trois mois, selon des données officielles publiées ce matin qui attestent d’une stabilisation de la croissance de la deuxième économie mondiale. L’indice officiel PMI des directeurs d’achat du secteur s'établit ainsi à 51,7 contre 51,2 en mai alors que les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé 51,0. Cet indice reste au-dessus de la barre de la barre des 50 séparant croissance et contraction d’une activité pour le onzième mois de suite. Le secteur manufacturier a notamment été porté par les commandes à l’exportation, dont le sous-indice a atteint 52,0 contre 50,7 en mai.
La Chine a réduit hier d’environ un tiers le nombre de secteurs d’activité partiellement ou totalement interdits à l’investissement étranger, ouvrant ainsi davantage l’accès aux secteurs des services, de l’industrie manufacturière et de l’exploitation minière. Dans les nouvelles directives publiées conjointement par la Commission nationale du développement et de la réforme ainsi que le ministère du Commerce, il ne reste plus que 63 secteurs pour lesquels l’investissement étranger est restreint, contre 93 dans la version 2015. Les nouvelles directives entreront en vigueur le 28 juillet.
La Chine a réduit mercredi d’environ un tiers le nombre de secteurs d’activité partiellement ou totalement interdits à l’investissement étranger, ouvrant ainsi davantage l’accès aux secteurs des services, de l’industrie manufacturière et de l’exploitation minière. Dans les nouvelles directives publiées conjointement par la Commission nationale du développement et de la réforme ainsi que le ministère du Commerce, il ne reste plus que 63 secteurs pour lesquels l’investissement étranger est restreint, contre 93 dans la version 2015.