Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Altarea Cogedim a enregistré l’an dernier une hausse de 33,5% de son résultat net récurrent (FFO) à 256 millions d’euros, soit 16,42 euros par action (+20,7%). Une performance supérieure à l’objectif, pourtant déjà relevé en mai dernier (de 14,50 à 16 euros). Le développeur immobilier fixe un objectif de FFO d’environ 300 millions en 2020, en tenant compte de l’effet de l’impôt sur l’activité non SIIC. Fin 2017, son actif net réévalué de continuation dilué atteignait 2,8 milliards d’euros (+16,5%), soit 174 euros par action (+9,1%). La dette nette a atteint 2,5 milliards, soit un taux d’endettement de 36,1%.
En 2017, Altarea Cogedim a enregistré une hausse de 33,5% de son résultat net récurrent (FFO) à 256 millions d’euros, soit 16,42 euros par action (+20,7%). Une performance supérieure à l’objectif, relevé en mai dernier, de 14,50 à 16 euros par action. En avance sur son plan de marché, le premier développeur immobilier de France se fixe un objectif de FFO de l’ordre de 300 millions d’euros à horizon 2020 tenant compte de la montée en puissance de l’impôt sur l’activité non SIIC.
Pourtant controversé, l'usage des normes non-GAAP par les entreprises américaines a permis d'isoler les effets exceptionnels de la baisse de la fiscalité sur les résultats du quatrième trimestre.
Les objectifs sont réalistes, estiment les analystes. Le cimentier suisse a signé une perte nette en 2017, après avoir passé 3,8 milliards d’euros de dépréciation d’actifs.
LafargeHolcim a essuyé une perte nette au titre de l’exercice 2017, après une revue détaillée de son portefeuille d’actifs qui a conduit à des dépréciations d’actifs. La perte nette, part du groupe, a atteint 1,67 milliard de francs suisses au cours de l’année écoulée, contre un bénéfice net de 1,79 milliard de francs en 2016. Ce résultat inclut 3,83 milliards de francs suisses de dépréciations d’actifs liées à une «réévaluation du goodwill» et des actifs dans le cadre de regroupements d’entreprises, a précisé le groupe dans un communiqué. Avant dépréciations d’actifs et cessions, le résultat de LafargeHolcim s’est établi à 1,42 millard de francs suisses, en hausse de 11,3% par rapport à 2016. Le bénéfice par action avant dépréciations d’actifs et cessions a atteint 2,35 francs suisses, contre 2,10 francs suisses de 2016.
MetLife a déclaré hier soir avoir révisé à la hausse ses comptes de l’exercice 2017, le groupe ayant découvert qu’il avait mal calculé les réserves liées à un produit d'épargne-retraite au Japon, ce qui a soulevé de nouvelles questions sur les contrôles internes de l’assureur américain. Le résultat net de l’exercice écoulé s’en trouve augmenté de 264 millions de dollars (215 millions d’euros), a précisé le groupe, qui a souligné que cette erreur «traduisait une faiblesse importante des contrôles internes du reporting financier» En janvier, il avait repoussé la publication de ses résultats du quatrième trimestre après avoir par erreur réduit le montant des réserves liées à ses obligations de retraite.
Bureau Veritas anticipe une accélération de sa croissance organique cette année (+2,2% en 2017), soutenu par un marché des métaux et des minéraux plus favorable et par un début de stabilisation des investissements dans le secteur pétrolier. Il table sur une «légère amélioration» de sa marge opérationnelle ajustée et de sa génération de flux de trésorerie à taux de change constant . Le groupe de certification et de contrôle de la qualité a enregistré en 2017 une hausse de 3,6% de son bénéfice net à 308 millions d’euros mais sa marge opérationnelle ajustée a reculé de 0,25 point à 15,9%.
Bureau Veritas anticipe une accélération de sa croissance organique cette année (+2,2% en 2017) après avoir renoué avec la croissance l’an dernier, soutenu par un marché des métaux et des minéraux plus favorable et par un début de stabilisation des investissements dans le secteur pétrolier.
PSA a dégagé l’an dernier un chiffre d’affaires de 65,21 milliards d’euros (+20,7%) et a engrangé un bénéfice net, part du groupe, de 1,93 milliard (+11,5%), au-delà des attentes du consensus. Les volumes et le mix-produit ont été les principaux contributeurs à la croissance du chiffre d’affaires, reflétant notamment le succès du SUV Peugeot 3008 et de la nouvelle Citroën C3, modèles pour lesquels 2017 a constitué la première année pleine.
Après l’annonce d’une baisse de 0,9% de son chiffre d’affaires net en 2017, WPP va procéder à une simplification de sa structure. Il va accélérer son programme de simplification du groupe en regroupant par exemple des plates-formes numériques. Le premier groupe publicitaire mondial est affecté par la réduction des dépenses de publicité des grands groupes de biens de consommation et par une concurrence accrue.
Le spécialiste des centres d’appels et des assistants numériques a vu ses revenus progresser de 9% à données comparables à 4,2 milliards d’euros l’an dernier, contre une croissance moyenne du marché de 5%. Son résultat d’exploitation (Ebita) courant a augmenté de 35,9% à 556 millions, faisant ressortir une marge 13,3%. Le groupe, qui portera son dividende de 1,30 à 1,85 euro par action au titre de 2017, prévoit pour 2018 une croissance du chiffre d’affaires de plus de 6% et une marge courante supérieure ou égale à 13,5%. Il a confirmé son plan stratégique et ses objectifs financiers à horizon 2022.
Les banques commerciales et caisses d’épargne assurées par la FDIC aux Etats-Unis ont affiché un bénéfice net agrégé de 25,5 milliards de dollars (20,8 milliards d’euros) au quatrième trimestre 2017, ce qui représente une chute de 40,9% d’un an sur l’autre, selon les chiffres publiés hier par l’agence gouvernementale américaine. Cette baisse est principalement due aux effets de la réforme fiscale mise en œuvre fin 2017, qui s’est traduite par une réévaluation des actifs d’impôt différé et par le rapatriement de revenus émanant de filiales étrangères. En excluant ces facteurs non-récurrents, le recul serait de 2,3% à 42,2 milliards de dollars. «Une période prolongée de taux d’intérêt bas et un environnement de plus en plus concurrentiel sur le marché des prêts a incité certains établissements à rechercher du rendement», relève Martin Gruenberg, président de la FDIC, en ajoutant que ceci «a conduit à une exposition plus élevée en matière de risques sur les taux d’intérêt, la liquidité et le crédit».
Prenant en compte «le plein impact du retrait de la distribution de fournitures agricoles au Japon», le semencier prévoit désormais une progression de 4% de son chiffre d’affaires consolidé à données comparables pour son exercice 2017/2018, alors qu’il tablait précédemment sur une croissance de 5%. Sur son premier semestre clos le 31 décembre dernier, le chiffre d’affaires a reculé de 8,5% à 460,1 millions d’euros. Sa perte opérationnelle s’est creusée à 42,4 millions, contre 18,5 millions sur la période équivalente de 2016.
JPMorgan Chase a relevé aujourd’hui l’un de ses principaux objectifs financiers et prédit que son bénéfice net imposable annuel pourrait augmenter de 17,5% à 47 milliards de dollars (38,16 milliards d’euros) sur une période d’environ trois ans. La banque américaine a porté à 17% contre 15% auparavant son objectif de rendement des fonds propres tangibles, montrent des documents publiés sur son site internet en prévision de sa journée investisseurs.
BASF vise jusqu'à 10% de croissance de son bénéfice d’exploitation cette année en pariant qu’un rebond de sa chimie de spécialité effacera un repli dans la pétrochimie de base. Des goulots d'étranglement dans la chaîne d’approvisionnement et une forte demande de l’industrie pétrochimique ont entraîné les activités de BASF dans les matières premières dans un cycle haussier l’an dernier. La division de chimie de base va certainement voir son bénéfice d’exploitation, ajusté des éléments exceptionnels, se contracter d’au moins 11% en 2018 après une envolée de 67% au quatrième trimestre, a annoncé aujourd’hui le groupe allemand.
Luxottica a déclaré hier s’attendre à boucler sa fusion avec Essilor d’ici à la mi-2018. L’opération de 48 milliards d’euros doit encore être approuvé par les autorités de la concurrence de l’Union européenne, des Etats-Unis et de la Chine après avoir obtenu vendredi dernier un feu vert au Brésil. Le fabricant de lunettes s’attend à une croissance de ses ventes de 2% à 4% cette année, à taux de changes constants. Son bénéfice net, supérieur aux attentes, a augmenté l’an dernier de 10% à 970 millions d’euros, en raison notamment d’un allègement fiscal sur des brevets industriels conclu avec les autorités italiennes. Luxottica, qui réalise 57% de son chiffre d’affaires aux Etats-Unis, a dit avoir aussi bénéficié de la réforme fiscale adoptée en décembre dans ce pays. Après s'être séparé de quatre administrateurs délégués en trois ans, le groupe a nommé en décembre dernier à ce poste Francesco Milleri, un proche conseiller du fondateur Leonardo Del Vecchio.
Le plan Clear 2022 présenté en fin de journée par Akka Technologies doit permettre au groupe de R&D externalisée et d’ingénierie de doubler de taille à l’horizon 2022. A cette date, son chiffre d’affaires devrait monter à 2,5 milliards d’euros, contre 1,3 milliard en 2017. Son résultat opérationnel est attendu à 250 millions d’euros et son free cash flow à 150 millions. Akka compte profiter de la diffusion des nouvelles technologies dans l’industrie, notamment l’automobile, et souhaite augmenter le nombre de ses grands clients réalisant plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires chacun.
Le conglomérat financier a enregistré un bénéfice record de 44,9 milliards de dollars (36,5 milliards d’euros) en 2017, en incluant un gain de 29,1 milliards dû à l’abaissement de la fiscalité sur les sociétés aux Etats-Unis. Sa valeur comptable par action a progressé de 23% sur l’ensemble de l’année, à 211.750 dollars. Dans sa lettre annuelle transmise samedi aux actionnaires, son propriétaire Warren Buffett dit avoir 116 milliards de dollars à disposition pour des acquisitions, mais il peine à trouver des cibles à des prix «raisonnables» à cause de la «frénésie d’achats» émanant de grandes entreprises qui profitent de taux d’intérêt faibles.