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Amazon est candidat au rachat de 22 chaînes sportives régionales de Walt Disney, rapporte mardi la chaîne de télévision CNBC, citant des sources proches du dossier. Dans le cadre de l’acquisition des actifs dans la télévision et le cinéma de 21st Century Fox pour 71,3 milliards de dollars (62,5 milliards d’euros), Disney doit céder ces 22 chaînes. Elles pourraient valoir jusqu'à 20 milliards de dollars, affirme Reuters. Ce serait le plus gros rachat pour la firme de Seattle, depuis la chaîne bio Whole Foods, acquise en 2017 pour 13,7 milliards de dollars. Le fonds Blackstone, un fonds souverain non identifié, et la franchise de base-ball des Yankees de New York sont aussi candidats au rachat, a indiqué CNBC. Fox n’a cependant pas présenté d’offre au premier tour d’enchères mais il pourrait encore le faire au second tour en partenariat avec un autre groupe. Ce deuxième tour est attendu avant la fin de l’année. L’action Walt Disney recule de 3,08% et celle d’Amazon de 1,11% en clôture mardi à Wall Street.
Walt Disney a annoncé lundi que les régulateurs chinois avaient autorisé sans conditions son projet d’acquisition des actifs de divertissement de Fox pour 71,3 milliards de dollars. Au début du mois, la Commission européenne a également donné son feu vert à l’opération, tout en l’assortissant de certaines obligations en matière de respect de la concurrence. Le géant américain doit acquérir les studios de cinéma et de télévision de la Twentieth Century Fox, ainsi que des chaînes de télévision par câble et une participation de contrôle dans la plateforme de streaming Hulu. L’action Disney a gagné près de 8% cette année, contre un gain de 43% pour Fox. Le titre cédait 0,69% lundi en clôture à Wall Street.
Ymagis, spécialiste européen des technologies numériques pour l’industrie du cinéma, a demandé au tribunal de commerce de Nanterre de placer sa filiale Eclair Cinema SAS en redressement judiciaire, compte tenu de l’évolution de ses activités de post-production et de restauration des œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Eclair Cinema a représenté 5,5% du chiffre d’affaires du premier semestre 2018 du groupe Ymagis et la quasi-totalité des pertes constatées sur le semestre. En 2017, cette filiale totalisait un chiffre d’affaires de 12,4 millions d’euros. Le Groupe Ymagis indique que les porteurs d’obligation « EuroPP » ont unanimement donné leur accord à cette opération, conformément aux dispositions des contrats d’émission de ces obligations. « Cette décision vise à contribuer à un retour à la profitabilité du pôle Eclair et à sécuriser les activités d’avenir du groupe », précise Ymagis. L’action cédait plus de 13% à mi-séance, après avoir déjà perdu 12,04% jeudi. Ymagis a perdu plus de 80% de sa valeur depuis le début de l’année.
Vivendi a annoncé après Bourse avoir présélectionné une quinzaine de banques afin de l’accompagner « pour identifier un ou plusieurs partenaires stratégiques pour sa filiale Universal Music Group ». « Des séances de travail seront organisées avec ces banques avant la fin de l’automne » et « après ces discussions, l’objectif est de retenir au final 5 à 7 banques qui seront chargées de trouver les meilleurs partenaires pour UMG », précise le groupe de médias.
Hollywood lui doit une fière chandelle. Stan Lee, le scénariste et éditeur new-yorkais, photographié ici en compagnie de Spiderman, est décédé à l’âge de 95 ans. Avec lui, c’est un monument de la pop culture américaine et de l’industrie du divertissement qui disparaît. En 75 ans de carrière, Stan Lee aura donné naissance à une centaine de super-héros, dont Iron Man, l’Incroyable Hulk ou les X-Men, qui ont fait à leur tour les beaux jours d’innombrables blockbusters, séries télévisées et jeux vidéo. Sa capacité à coucher sur le papier des personnalités de plus en plus complexes, et en phase avec les évolutions de la société, lui a permis de renouveler le genre des comic books, pour le plus grand bonheur de Marvel Entertainment. Au box-office, les petits protégés de Stan Lee auraient rapporté 20 milliards de dollars de recettes en 20 ans.
Jean-Charles Decaux, président du directoire et codirecteur général de JCDecaux, détaille pour L'Agefi les ambitions du groupe de communication extérieure.
Arnaud Lagardère, gérant commandité de Lagardère, a officialisé hier la mise en vente de la division Sport, amplifiant son plan de cessions pour recentrer le groupe sur l'édition et le travel retail. Le groupe a annoncé, lors d’une conférence avec des analystes financiers, des négociations exclusives avec l’ensemble Les Echos-Le Parisien en vue de lui céder Boursier.com. Il prépare en outre la vente de BilletRéduc. Le groupe a mandaté les banques CACIB (Crédit Agricole ), Goldman Sachs et Natixis pour ce programme de cessions. La plus emblématique concerne Lagardère Sport and Entertainment, pôle disparate mêlant marketing sportif, gestion de droits médias ou représentation de sportifs. Il avait jusque-là défendu le bien-fondé de cette diversification, amorcée à son initiative. Le pôle a reçu des marques d’intérêt émanant en particulier des Etats-Unis, d’Asie et du Moyen-Orient
JCDecaux a annoncé ce matin que le scheme of arrangement (scheme) entre APN Outdoor et ses actionnaires approuvé par les actionnaires d’APN Outdoor le 15 octobre 2018 et par la Federal Court of Australia (NSW) le 18 octobre 2018 est effectif à compter d’aujourd’hui. En conséquence, Doug Flynn, Pat O’Sullivan, Jack Matthews, Lisa Chung et James Warburton ont démissionné de leur mandat d’administrateur chez APN Outdoor. Stephen O’Connor (actuellement directeur général de JCDecaux Australie), Andrew Hines (actuellement directeur des opérations d’APN Outdoor) et Brendan O’Neill (actuellement directeur financier de JCDecaux Australie) ont été nouvellement nommés administrateurs d’APN Outdoor. APN Outdoor demandera la fin de la cotation de ses actions et son retrait de la liste officielle de la Bourse australienne à compter de la clôture du marché le 1er novembre 2018.
Le diffuseur d'événements sportifs en live prévoit de s’introduire sur Euronext Growth. Il vise 10 millions d’euros de chiffre d’affaires et l’équilibre en Ebitda en 2020.
Epic Games, le créateur du jeux vidéo Fortnite, a annoncé vendredi avoir mené à bien une levée de fonds d’un montant de 1,25 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros). KKR fait partie des investisseurs, aux côtés d’Iconiq Capital ou de Smash Ventures. Epic Games compte déjà à son capital des groupes comme Tencent, Walt Disney et Endeavor. Ce nouveau tour de table valorise Epic Games à près de 15 milliards de dollars, a rapporté le Wall Street Journal vendredi. Le studio compte déjà le groupe chinois Tencent et l’américain Walt Disney parmi ses actionnaires minoritaires.
Epic Games, le créateur du jeux vidéo Fortnite, a annoncé avoir finalisé une levée de fonds d’un montant de 1,25 milliard de dollars. KKR fait partie des investisseurs, aux côtés d’Iconiq Capital ou de Smash Ventures. Epic Games compte déjà à son capital des groupes comme Tencent, Walt Disney et Endeavor.
L’action Twitter bondissait de 14,52% à 31,50 dollars en journée à Wall Street. Le groupe a vu son nombre d’utilisateurs mensuels reculer de 9% au troisième trimestre, dans un contexte de suppression des comptes inactifs. Mais il a dégagé davantage de revenus de cette base réduite. Les investisseurs saluent ainsi un chiffre d’affaires de 758 millions de dollars, contre 701 millions attendus par le consensus, et un résultat ajusté par action de 21 cents, contre un consensus de 14 cents. Le directeur financier du groupe, Ned Segal, a affirmé qu’il voyait «de nombreuses opportunités et un grand potentiel» dans la publicité associée aux recherches sur internet, un domaine auquel le groupe ne s’est pas encore sérieusement intéressé.
L’action Twitter bondissait de 17% à 32,14 dollars peu après l’ouverture à Wall Street . Le groupe a vu son nombre d’utilisateurs mensuels reculer de 9% au troisième trimestre, dans un contexte de durcissement réglementaire en Europe et de suppression des comptes inactifs. Mais le réseau social est parvenu à dégager davantage de revenus de cette base réduite.
L’action WPP perdait plus de 20% jeudi matin à la Bourse de Londres après la révision à la baisse des projections annuelles du groupe publicitaire britannique et la publication de résultats décevants au titre du troisième trimestre, qui soulignent les enjeux auxquels est confronté son nouveau directeur général Mark Read. WPP prévoit désormais une baisse organique de 0,5% à 1% de son revenu net en 2018. Auparavant, WPP anticipait une évolution similaire à celle observée au premier semestre, à savoir une croissance organique du revenu de 1,6% et une hausse organique de 0,3% du revenu net. Au troisième trimestre, le revenu net s’est contracté de 1,5% sur une base organique, alors que les analystes anticipaient une hausse de 0,4%. Le revenu total a diminué de 0,8%, à 3,76 milliards de livres sterling (4,25 milliards d’euros).
Netflix a annoncé hier le lancement d’une émission obligataire de 2 milliards de dollars auprès d’investisseurs institutionnels. Le spécialiste de la vidéo en streaming a indiqué que la maturité et le rendement de ces titres, émis en dollars et en euros, seraient déterminés ultérieurement, à l’issue des négociations avec les premiers acquéreurs. Le groupe prévoit d’utiliser les sommes levées pour ses besoins généraux. Netflix est noté Ba3 par Moodys.
Netflix a annoncé lundi le lancement d’une émission obligataire de 2 milliards de dollars auprès d’investisseurs institutionnels. Le spécialiste de la vidéo en streaming a indiqué que la maturité et le rendement de ces titres, émis en dollars et en euros, seraient déterminés ultérieurement, à l’issue des négociations avec les premiers acquéreurs. Le groupe prévoit d’utiliser les sommes levées pour ses besoins généraux. Netflix est noté Ba3 par Moodys.
Publicis a annoncé hier une croissance organique de 1,3% au troisième trimestre, après un repli de 2,1% au deuxième trimestre. Le revenu net du groupe de publicité s’est inscrit à 2,2 milliards d’euros au troisième trimestre, contre 2,19 milliards d’euros un an plus tôt, soit une hausse de 0,5% en données publiées. Sur les neufs premiers mois de l’année, le revenu net du groupe publicitaire ressort à 6,48 milliards d’euros, en baisse de 5,4% par rapport à la même période de 2017, pénalisé par les effets de change à hauteur de 379 millions d’euros, soit 5,5%. En données organiques, Publicis affiche une croissance de 0,2%. Par ailleurs, Publicis a annoncé la cession de sa branche Publicis Health Solutions (PHS), qui couvre notamment la vente de produits aux médecins par des visiteurs médicaux.
Publicis a confirmé jeudi ses perspectives annuelles et annoncé la cession de sa division Publicis Health Service, alors que sa croissance organique a atteint 1,3% au troisième trimestre après un repli de 2,1% au deuxième trimestre. Le revenu net du groupe de publicité s’est inscrit à 2,2 milliards d’euros au troisième trimestre, contre 2,19 milliards d’euros un an plus tôt, soit une hausse de 0,5% en données publiées. Selon FactSet, les analystes tablaient en moyenne sur un revenu net de 2,19 milliards d’euros et sur une croissance organique de 1,85%.
SFR a annoncé hier le lancement de son offre groupée destinée aux fans de football, donnant l’accès simultanément à son propre bouquet sportif RMC Sport ainsi qu'à beIN Sports et Canal+, dans un seul abonnement au prix de 38,90 euros par mois, contre 53,90 euros si l’on s’abonne séparément aux trois bouquets sportifs. RMC Sport diffuse notamment la ligue des Champions, la ligue Europa et les championnats anglais et portugais; beIN Sports la Ligue 1 et les championnats d’Allemagne, d’Espagne et d’Italie, et Canal+ les deux meilleurs matchs de chaque journée de Ligue 1. Sans compter d’autres sports comme le rugby et la F1 sur Canal+ ou la NBA sur beIN.
SFR a annoncé le lancement de son offre groupée destinée aux fans de football, donnant l’accès simultanément à son propre bouquet sportif RMC Sport ainsi qu'à beIN Sports et Canal+, dans un seul abonnement au prix de 38,90 euros par mois, contre 53,90 euros si l’on s’abonne séparément aux trois bouquets sportifs.