Toute l’actualité du secteur des médias (télévision, édition, streaming, presse, communication), les grandes tendances à l'œuvre, les principales entreprises actives dans le domaine (TF1, M6, Netflix, Disney, Spotify, Deezer, Vivendi etc.).
Le service de vidéo à la demande par abonnement a inauguré ses locaux parisiens vendredi dernier, en présence de son patron Reed Hastings, du ministre de la Culture Franck Riester, et de la maire de Paris Anne Hidalgo. Netflix veut investir plus 100 millions d’euros en France cette année, où il compte près de 7 millions d’abonnés, a indiqué Reed Hastings dans une interview à L’Express. Netflix avait déjà eu un bureau en France en 2014 avec une équipe marketing, qu’elle avait fermée quelques mois plus tard. Avec la réforme audiovisuelle, les plates-formes audiovisuelles devront investir au minimum 25 % de leur chiffre d’affaires en France dans les oeuvres françaises et européennes.
Groupama et la Française des Jeux repartent pour un tour. Les deux groupes ont annoncé la prolongation de leur soutien à l’équipe de cyclisme dirigée par Marc Madiot pour quatre années supplémentaires, de 2021 à 2024. Groupama et FDJ avaient noué ce partenariat en 2018 pour trois saisons, jusqu’à la fin 2020.
L’éditeur britannique Pearson cédait plus de 8% en Bourse en clôture, après avoir révisé à la baisse son objectif de bénéfice d’exploitation pour 2020 en raison des difficultés de sa filiale dédiée à l’enseignement supérieur aux Etats-Unis. Pearson table sur un bénéfice opérationnel 2020 compris entre 500 et 580 millions de livres, alors qu’il s’était fixé l’an dernier un objectif plancher de 590 millions.
Springer Nature, éditeur des magazines Nature et Scientific American, a relancé le projet d’introduction en Bourse qu’il avait abandonné en 2018 et qui le valorise entre 7 et 8 milliards d’euros, dette comprise, selon Reuters, qui cite des sources proches. Ses actionnaires, BC Partners et Holtzbrinck, travaillent avec un consortium emmené par Goldman Sachs et Morgan Stanley, et qui inclut BNP Paribas et Citi. L’IPO pourrait se produire dès mai ou juin. Springer Nature a annulé en 2018 un projet d’IPO, invoquant une demande insuffisante. Elle avait alors laissé entendre aux investisseurs que le prix d’introduction se ferait en bas de la fourchette indicative de 10,50 et 14,50 euros.
Springer Nature, éditeur des magazines Nature et Scientific American, a relancé le projet d’introduction en Bourse qu’il avait abandonné en 2018 et qui le valorise entre 7 et 8 milliards d’euros, dette comprise, indique jeudi l’agence Reuters, qui cite des sources proches de l’opération. Ses actionnaires, BC Partners et Holtzbrinck, travaillent avec un consortium emmené par Goldman Sachs et Morgan Stanley et qui comprend également BNP Paribas et Citi.
L’éditeur britannique Pearson cédait plus de 8% en Bourse en fin de matinée après avoir révisé à la baisse son objectif de bénéfice d’exploitation pour 2020 en raison des difficultés de sa filiale dédiée à l’enseignement supérieur aux Etats-Unis. Pearson table sur un bénéfice opérationnel 2020 compris entre 500 et 580 millions de livres, alors qu’il s’était fixé l’an dernier un objectif plancher de 590 millions.
La holding personnelle d’Arnaud Lagardère était endettée à hauteur de 164 millions d’euros en 2019, soit un montant inférieur à la valeur de la participation du PDG dans son groupe, a affirmé mercredi le groupe Lagardère, confirmant des informations du Point. L’hebdomadaire indique avoir pu consulter les comptes, non publiés, de Lagardère Capital & Management, en présence du cogérant Pierre Leroy. Selon Le Point, Arnaud Lagardère possédait en outre 9,5 millions d’actions fin 2019 (7,3%), valorisées à 186 millions d’euros. Ces comptes font l’objet de spéculations depuis l’arrêt de leur publication en 2009. En août, le Financial Times avait évoqué une dette de 204 millions d’euros à fin 2017, supérieure à la valeur des actions détenues par Arnaud Lagardère. Or cette participation fait l’objet d’un nantissement auprès de banques.
Google a annoncé mardi se donner deux ans pour éliminer de son navigateur les «cookies» publicitaires des sites internet, ces petits modules d’identification qui suivent l’internaute sur internet pour mieux cibler la publicité. Le géant du web a indiqué que son programme «Privacy Sandbox» lancé en août permettrait toujours aux annonceurs de diffuser des messages ciblés, tout en évitant aux utilisateurs d'être suivis par ces traceurs lorsqu’ils utilisent le navigateur Google Chrome. L’objectif est de rendre les cookies de sites tiers (qui ne proviennent pas du navigateur utilisé mais du site visité), «obsolètes» d’ici «deux ans», a indiqué dans un billet de blog Justin Schuh de Chrome Engineering.
Mediaset a annoncé lundi que Vivendi avait lancé une procédure judiciaire aux Pays-Bas pour empêcher la création de MediaForEurope, le projet de holding paneuropéenne de Mediaset dans le domaine des médias et du divertissement. Le groupe de médias italien a indiqué que Vivendi cherchait à obtenir une injonction sur le projet de fusion entre les activités italiennes et espagnoles de Mediaset visant à créer Mediaset Investment NV, une nouvelle holding basée aux Pays-Bas que Mediaset a prévu de rebaptiser MediaForEurope. Une audience aura lieu le 10 février au tribunal d’Amsterdam, a précisé Mediaset. Il y a quelques jours, les actionnaires de Mediaset ont approuvé une version amendée du projet de fusion. Mediaset avait interdit à Simon Fiduciaria - un trust qui détient 19,9% de Mediaset pour le compte de Vivendi - d’exercer ses droits de vote lors de l’assemblée.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et l’Hadopi (l’agence de lutte contre le piratage) ont lancé lundi les préparatifs de leur fusion, qui doit intervenir le 25 janvier 2021, selon la réforme de l’audiovisuel engagée par le gouvernement. Les présidents des deux régulateurs, Roch-Olivier Maistre (CSA) et Denis Rapone (Hadopi), ont signé au ministère de la Culture, en présence du ministre Franck Riester, une convention. Leur rapprochement au sein d’un nouveau super-régulateur, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), est l’une des principales mesures du projet de réforme de l’audiovisuel présenté fin 2019 par Franck Riester.
Réunis en assemblée générale extraordinaire (AGE), les actionnaires de Mediaset ont approuvé vendredi une version amendée du projet de fusion du groupe d’audiovisuel italien et de sa filiale espagnole Mediaset Espana visant à former la société holding de droit néerlandais Media for Europe (MFE), que récuse son deuxième actionnaire, le groupe français de médias et de divertissement Vivendi, qui possède près de 30% des droits de vote de Mediaset. Comme lors de la précédente AGE du 4 septembre, Mediaset n’a pas autorisé vendredi Simon Fudiciaria à voter lors de l’AGE de ce jour. Le tribunal de Milan examinera le 21 janvier le recours déposé en octobre par Vivendi contre ce projet de réorganisation de Mediaset.
Réunis en assemblée générale extraordinaire (AGE), les actionnaires de Mediaset ont approuvé vendredi une version amendée du projet de fusion du groupe d’audiovisuel italien et de sa filiale espagnole Mediaset Espana visant à former la société holding de droit néerlandais Media for Europe (MFE), que récuse son deuxième actionnaire Vivendi. «L’AGE des actionnaires de Mediaset a approuvé certaines modifications spécifiques aux statuts de la société MFE, en accord avec les propositions formulées par le tribunal de Milan lors de l’audience tenue le 4 novembre 2019», a indiqué Mediaset dans un communiqué.
Mediaset a annoncé que l’entité détenant l’essentiel de la participation de Vivendi dans le groupe de diffusion italien ne serait pas autorisé à voter lors de l’assemblée générale des actionnaires extraordinaire organisée ce vendredi. Cette AG a été convoquée afin de faire approuver une modification de la gouvernance de Mediaset et de faciliter ses projets de développement européens au centre du conflit entre le groupe italien et Vivendi.
Lagardère Studios, filiale de production et distribution télévisuelle du groupe Lagardère, s’est séparée du studio Carson Prod, producteur du «Grand Show de l’Humour» (France 2) et de l'émission «Sosie or not Sosie» (TF1), a-t-elle annoncé mercredi. Dans un accord effectif depuis le 31 décembre 2019, Lagardère Studios a cédé ses parts dans ce studio à son fondateur Franck Saurat, précise un communiqué. Lagardère Studios compte 27 sociétés de production, et est deuxième producteur français en volume horaire en 2019 - le groupe Lagardère recherche un acquéreur dans le cadre de son recentrage sur l'édition et la distribution.
Une nouvelle transaction se profile dans le football professionnel européen. L’AS Roma a annoncé en début de semaine que sa holding de contrôle, cotée en Bourse, avait engagé des discussions avec le milliardaire américain Daniel Friedkin en vue d’une possible vente du club de Serie A. Selon le Financial Times, le montant de la transaction pourrait s'élever à 750 millions d’euros, dette incluse, ce qui constituerait un record pour un club de football italien. Friedkin Group est le plus grand distributeur indépendant au monde de Toyota.
Le consortium mené par Tencent acquiert 10% d’Universal Music Group, avec une option de 10% supplémentaires. Des négociations sont en cours avec d’autres acquéreurs.
Spotify a annoncé vendredi qu’il ne diffusera plus de publicités politiques début 2020 pendant un certain temps en prévision de la campagne pour les élections présidentielles américaines. Le site de streaming de musique compte plus de 141 millions d’utilisateurs. Les réseaux sociaux sont sous pression depuis les dernières élections américaines, suspectés d’influencer les électeurs en diffusant des publicités politiques véhiculant de fausses informations. Twitter avait déjà annoncé en octobre la suspension des publicités politiques.
Le câblo-opérateur américain Cox Communications a été condamné hier soir par un tribunal fédéral de Virginie à payer à plusieurs éditeurs de musique 1 milliard de dollars de dommages et intérêts pour avoir autorisé durant plusieurs années ses abonnés à copier illégalement plus de 10.000 titres sur des réseaux informatiques P2P.