Le discours du président des Etats-Unis sur l’état de l’Union, mardi soir, ne semble avoir convaincu que le camp démocrate, les élus républicains l’ayant globalement boudé voire hué par moment. Dans cette allocution annuelle devant le Congrès réuni, mais présidé depuis un mois par Kevin McCarthy, Joe Biden a insisté sur les succès de son administration, en particulier dans les domaines économique et budgétaire. Le président américain s’est engagé à travailler de concert avec les républicains, notamment avec leur nouveau président à la Chambre. Cela pourrait toutefois s’avérer difficile, alors que la Maison-Blanche souhaite relever le plafond de la dette américaine, qui s’élève à près de 31.400 milliards de dollars, afin d’éviter un défaut de paiement dans les tout prochains mois. Il a aussi promis de demander des comptes aux grandes compagnies pétrolières, auxquelles il reproche d’avoir engrangé des bénéfices records alors que le prix de l’essence n’a jamais été aussi élevé, aux grandes compagnies pharmaceutiques, qui ont augmenté le prix des médicaments, et aux géants de la haute technologie, accusés d’exploiter de façon éhontée les informations personnelles de leurs usagers.