La chute de la banque californienne peut jouer sur les corrélations entre actifs en forçant à réévaluer les scénarios économiques, mais l'inflation restera le principal facteur de corrélation à court terme.
Le retour des craintes sur l’inflation et le réajustement des anticipations de taux des banques centrales ont secoué les marchés de taux et les actifs risqués.
Un an après le début de la guerre en Ukraine et trois ans après la correction liée au Covid, le retour de l’inflation a bouleversé l'ordre des rendements.
L’américain Hindenburg, spécialisé dans la vente à découvert, affirme que la valorisation du groupe de l’indien Gautam Adani, troisième fortune mondiale, est artificiellement gonflée par des manipulations illégales, relate les Echos. La société s’appuie sur le résultat de deux ans d’enquête publiées mardi dans un rapport intitulé «Comment le troisième homme le plus riche du monde a monté la plus grande escroquerie de l’histoire des affaires». Une nébuleuse de sociétés offshore contrôlées par des proches de Gautam Adani et installées dans des paradis fiscaux serait utilisée par le groupe à des fins de corruption, de blanchiment d’argent et de fraude fiscale, écrit le quotidien. Le groupe a tout nié en bloc, ce qui n’a pas empêché les titres de ses sociétés concernées de reculer en Bourse.
La combinaison de 60% d'actions et 40% d'obligations bénéficie en 2023 de la hausse des marchés. Elle pourrait désormais, avec les craintes de récession, jouer son rôle de protection.
La Banque des règlements internationaux affiche, dans son étude triennale, des préoccupations de transparence. Les acteurs du marché relativisent l’importance de l’enjeu.
La corrélation inhabituelle entre le billet vert et les actions européennes des dernières séances n’a pas duré. La Fed a remis de l’ordre dans le marché.
Règles de Bâle pour les banques, directives Solvabilité pour les assureurs et MIF sur les marchés financiers… La révision de ces textes sera lourde de conséquences pour l'industrie financière.
Au cours d’un exercice marqué par la flambée de l’inflation, le resserrement massif des politiques monétaires et la guerre en Ukraine, les marchés actions ont accusé pour la plupart des baisses à deux chiffres. Le Nasdaq enregistre l’une des pires performances de l’année avec une chute de 33,6%. Seules les Bourses de Moscou (indice Moex -43,1%) et du Vietnam (-34,6%) font pire. Toujours à Wall Street, l’indice S&P 500 chute de 19,9%. L’indice Russell Small Cap 2000 abandonne 21,5%.
Les nouveaux gestes de la Chine prouvent sa volonté de relancer la croissance. Une nouvelle à double tranchant, car cela risque de soutenir l’inflation et donc la hausse des taux.
La dernière attaque de l’ESMA contre la «pré-couverture» doit maintenant être accompagnée d’un ensemble de règles claires. L'analyse de John Keogh, managing director de Susquehanna International Securities.
Le fonds activiste Muddy Waters s’attaque à son tour au secteur immobilier. Après les assauts de Viceroy sur l’allemand Adler et le suédois SBB, entre autres, Muddy Waters vend à découvert les obligations de la société d’investissement immobilier Vivion Investments, a-t-il indiqué mercredi dans un rapport publié son site internet. Muddy Waters soupçonne que les portefeuilles d’actifs immobiliers en Allemagne de Vivion d’être surévalués et non basés sur des taux d’occupation réels, ce qui ne donne pas une vision réaliste des flux de trésoreriede l’entreprise. Il en est de même du portefeuille hôtelier britannique. Le rapport estime également que les actionnaires majoritaires ont accordé des prêts à Vivion et à ses filiales, mais que les valeurs des prêts dans les dépôts des filiales ne correspondent pas toujours à ceux de la société principale. Le prix de l’obligation Vivion arrivant à échéance en 2024 est tombé à 77,356 contre 88,228 après l’annonce de la position vendeuse de Muddy Waters.