Lifento, société de gestion spécialisée dans l’immobilier du secteur de la santé, a annoncé mardi avoir obtenu la certification ISR pour ses fonds Lifento Care et Lifento Care Paneuropean. Cette certification s’ajoute au label LuxFlag ESG obtenu par le fonds Lifento Care Paneuropean en 2021. Le cabinet Deloitte est l’organisme certificateur ISR des fonds Lifento, qui rassemblent plus de 300 millions d’euros d’actifs immobiliers. Pour formaliser sa démarche ESG, Lifento a mis en place une grille d’évaluation interne, comprenant 47 critères (40% sur le social, 36% centrés sur l’environnement et 24% sur la gouvernance), calibrée pour des actifs d’immobilier de santé ainsi que des plans d’actions différenciés selon une approche «Best in Class» ou «Best in Progress».
Après plusieurs mois de chantier, la réforme de la gouvernance du Label ISR est enfin installée. Comme l’avait évoqué Pierre Chabrol, le porte-parole du Label pour le Trésor, la semaine dernière lors du Forum ESG et impact de L’Agefi, Nicole Notat ne sera plus présidente du comité du Label nouvelle mouture. Elle est remplacée ce 11 octobre par Michèle Pappalardo, énarque et ancienne directrice de cabinet du ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot entre 2017 et 2018.
Le gouvernement a ouvert une consultation. Des exclusions normatives et sectorielles sont considérées comme indispensables, ainsi qu’une refonte de la gouvernance.
Alexandre Holroyd, député des Français établis en Europe du Nord et membre de la commission des finances, a présenté en juillet un rapport sur la finance verte. Il participait la semaine dernière aux Journées Nationales des Investisseurs organisées par Instit Invest et L’Agefi.
L’Inspection Générale des Finances remettra fin novembre son rapport à Bercy sur les évolutions possibles du label ISR. Le chef du bureau épargne et marché financier du Trésor fait le point sur les réflexions menées.
Deux sociétés françaises ont été radiées des Principles for responsable investment (PRI). Il s’agit de la BPE, la banque privée de La Banque Postale, et de Delta Alternative Management, une société de gestion entrepreneuriale. Seulement cinq investisseurs ont été radiés de la liste des signataires des PRI qui compte plus de 3.000 membres. Les trois autres sont l’investisseur néerlandais Stichting Gemeenschappelijk Beleggingsfonds FNV (GFB) et les sociétés de gestion indonésienne Corfina Capital et américaine Primary Wave IP Investment Management. L’ensemble représente un encours de moins de 6 milliards de dollars, BPE formant l’essentiel avec plus de 5 milliards de dollars. Une porte parole de BPE a expliqué a NewsManagers (Groupe L’Agefi) que la banque «n’a pas été en mesure de répondre pleinement à un des six principes fondamentaux des PRI» concernant la gestion sous mandat «pour des raisons juridiques». L’intégralité de l’article est à retrouver sur www.newsmanagers.com
Deux sociétés françaises ont été radiées des Principles for responsable investment (PRI), les Principes pour l’investissement responsable des Nations-Unies. Il s’agit de la BPE, la banque privée de La Banque Postale, et de Delta Alternative Management, une société de gestion entrepreneuriale.
Axa Investment Managers a lancé un fonds investi dans des obligations des marchés émergents émises en euros respectant des critères ESG (environnementaux, sociaux, gouvernance). Appelé Axa WF Emerging Markets Euro Denominated Bonds, le nouveau produit est actuellement enregistré et accessible aux investisseurs professionnels et particuliers au Royaume-Uni, en France, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Finlande, en Italie, aux Pays-Bas, en Norvège, en Espagne et en Suède. Le gérant peut investir jusqu’à 20 % en obligations libellées en dollars, étant donné que certains pays n'émettent pas en euros. Par conséquent, aucune région des marchés émergents n’est exclue et le fonds est exposé à environ 40 pays.
La collecte dans les fonds durables a bondi de 72% au deuxième trimestre 2020 à 71,1 milliards de dollars (60,5 milliards d’euros), selon les statistiques de Morningstar. L’Europe s’est arrogé la part du lion, attirant 86% des souscriptions mondiales, tandis que les Etats-Unis recueillaient 14,6% du total. Au premier trimestre, les flux dans les fonds durables avaient reculé à plus de 40 milliards de dollars, après une collecte de près de 60 milliards sur le dernier trimestre 2019. Les actifs des fonds durables ont ainsi atteint un niveau record de 1.061,5 milliards de dollars fin juin, en hausse de 23% par rapport au trimestre précédent. L’Europe domine, avec 82% des encours, soit 870 milliards de dollars, devant les Etats-Unis, avec 15%. L’offre de nouveaux produits fleurit, avec 125 nouveaux fonds. Au total, le secteur regroupe 3.432 fonds. En Europe, pas moins de 107 fonds ont été lancés, en ligne avec les cinq trimestres précédents, ce qui porte le nombre de fonds durables à 2.703 produits. Plusieurs offrent une exposition à un thème comme le changement climatique ou l’efficience des ressources. En parallèle, les sociétés de gestion continuent à convertir leurs fonds à l’ESG. Au deuxième trimestre 2020, 40 fonds ont été repositionnés.
Une consultation de la Commission européenne doit aider à fixer les normes techniques de ce texte destiné à mieux différencier les produits durables de ceux à caractère social ou environnemental.