Une coalition d’investisseurs, coordonnée par l’organisation non-gouvernementale ShareAction, demande davantage d’efforts à 13 entreprises du secteur chimique européen.
En permettant par une simple ordonnance de déroger à la loi fédérale sur la fusion, les autorités suisses envoient un signal négatif aux investisseurs.
Selon une étude de ShareAction, les gestionnaires d’actifs publient davantage leurs votes aux assemblées générales des entreprises mais expliquent peu leurs choix de voter contre certaines résolutions.
La société de gestion veut s’assurer qu’il n'y a pas d'écart entre l’engagement affiché de l'entreprise et la pratique réelle, avec une évaluation indépendante.
Une cinquantaine de sociétés de gestion, fédérées par le Forum pour l’investissement responsable (FIR), demandent des informations claires et complètes, afin de pouvoir juger de la crédibilité des engagements climatiques des entreprises.
Le suisse Ethos s’oppose une nouvelle fois à l’organisation d’assemblées générales (AG) 100% virtuelles. Une possibilité ouverte depuis le début de l’année par le droit helvétique, à la suite de la révision du code des obligations sous réserve de l’inscrire dans les statuts. Alors que Novartis propose à ses actionnaires d’inscrire dans ses statuts la possibilité d’organiser des AG 100% virtuelles, le proxy invite à s’opposer à cette modification des statuts « qui pourrait se répéter à maintes reprises au cours de cette saison », précise-t-il dans un communiqué. Novartis a toutefois précisé que, même en cas d’adoption, cette modification serait de nouveau soumise au vote des actionnaires lors de l’AG 2025, alors que le laboratoire pharmaceutique prévoyait initialement de répéter ce vote tous les cinq ans seulement.
Ces sociétés restent néanmoins très en retard sur les sujets de biodiversité, partenaires sociaux, épargne salariale, salaire décent et responsabilité fiscale, constate le FIR.
Le Haut Comité juridique de la place financière de Paris (HCJP) recommande la «soft law» pour le vote des résolutions climatiques en assemblée générale.
La F2iC et Proxinvest souhaitent leur mise en place. L’Af2i rappelle que les mutuelles en disposent déjà. Les agences extra-financières pourraient l’intégrer à leur notation.