La situation de la banque helvétique a notamment inquiété les distributeurs de produits structurés. L'occasion pour eux de se recentrer sur des acteurs tricolores lors des prochaines constructions de produits.
Tandis que JPMorgan s'efforce de sauver First Republic Bank, le Trésor se dit prêt à d'autres mesures de soutien au secteur pour éviter une contagion de la crise.
Outre la révision de la directive sur les services de paiements DSP2 qui pourrait encadrer l’open finance au-delà des comptes de paiement, banques et fintechs sont toujours à la recherche de modèles économiques viables.
Le secteur de l’assurance reste notamment éloigné du marché de la dette AT1 qui subit un net ajustement dans le cadre du rachat du groupe bancaire suisse.
En permettant par une simple ordonnance de déroger à la loi fédérale sur la fusion, les autorités suisses envoient un signal négatif aux investisseurs.
Alors qu'UBS a été forcé de voler au secours de Crédit Suisse ce dimanche, quelques grands investisseurs dévoilaient à L'Agefi leur exposition et commentaire sur la situation vendredi dernier.
Le groupe va offrir 0,76 franc par action Credit Suisse, payé en titre, pour reprendre son rival au bord du précipice, et a négocié des garanties. Un sauvetage qui évite une faillite de la deuxième banque suisse. Les créanciers subordonnés perdent leur mise.
La situation des banques semble instable et la crainte d’une crise bancaire continue de peser sur les marchés avec en toile de fond un risque économique. Les banques centrales ont annoncée dimanche une intervention coordonnée.
La règle comptable sur les titres détenus jusqu'à l'échéance explique la mauvaise gestion de son bilan par Silicon Valley Bank. François Meunier, économiste et professeur affilié Ensae, explique comment éviter le problème.
Le groupe mutualiste, qui souligne les conséquences de l’inflation et de la moindre protection en réassurance, croit en ses spécificités pour tirer son épingle du jeu.
La banque va demander à ses actionnaires une modification de ses statuts pour permettre au président de rester en poste jusqu’à 74 ans. Seul le successeur de Lorenzo Bini Smaghi sera concerné.
En empruntant auprès de la banque centrale, le groupe helvète veut rassurer sur sa liquidité. Mais l’issue d’une prise de contrôle par UBS ne peut plus être écartée.
La correction des derniers jours n'a fait qu'effacer les gains du secteur bancaire européen depuis le début de l'année. Mais la thèse d'investissement basée sur les bénéfices des hausses de taux et l'absence de récession en 2023 ne tient plus à court terme.